Biographie:
Né un 8 juillet 1972 d’une mère métisse vietnamienne et malgache et d’un père français elle grandit en France dans un environnement bercé par le piano solitaire de sa mère et des mélodies des guitares et chants lointains de ses oncles sur l’île rouge.
1990:
son instrument de prédilection : la guitare basse.
Débuts sur scènes à Montpellier, avec le groupe de musiques métisses, « Blague à Part »,
1992:
L’American School of Modern Music qu’elle forge cet enseignement, au côté du grand bassiste de jazz Peter Giron qui restera son mentor jusqu’à aujourd’hui.
1992 a 2014
les scènes se suivent avec des univers musicaux éclectiques salsa (Yemaya la Banda, Metiswing), musique camerounaise (Sally Nyolo), congolaise (Borrina & Longo, Ébalé SoulNaBisso), antillaise/pop (Jaade onze, Betty Seymour), reggae (Nzela), pop/rock (La Guardia ; Oaks), musique traditionnelle kabyle (Djur Djura), elle y accompagne les artistes à la basse, aux petites percussions et progressivement aux choeurs.
2014
sort « Beyond Borders », le premier album de son collectif Our Tribe’s Vibration. Elle produit, compose, écrit et en chant lead sur cet album avec de multiples partages et featurings si chers à son état d’esprit.
Cet album est le point de départ d’une identité artistique originale qui continue de s’inspirer d’artistes actuels tels que Seun Kuti, Tony Allen, Anthony Joseph, Fatoumata Diawara,
2016
est enregistré le second album de Our Tribe’s Vibration qui s'intitule Libertalia Dans la même lignée musicale que le précédent album Avec la collaboration du parolier Chrisitian PRESENT sur un titre. La sortie est prévue courant 2017 et est en pleines démarches de recherche de labels afin de bénéficier d’un support professionnel pour la promotion radio et presse, booking de concerts.
OL: Que recherches-tu à travers ta musique ?
ND: Ce que je recherche principalement dans la musique c’est cette espèce de concentration particulière que je ressens lorsque je joue avec les artistes/musiciens qui me font l’honneur de m’accompagner sur scène : MissNath à la guitare et aux chœurs, Désiré Nkouandou Njopam à la batterie et aux chœurs, Kevin Le Bellec à la guitare, Vincent Linden à la trompette. Ce qui accroît ce que je qualifie de « bonheur d’être ensemble grâce à la musique qui nous unit » c’est le fait qu’à chaque concert nous invitons d’autres artistes à venir partager notre univers musiciens, chanteurs, poètes, conteurs, danseurs, peintres, humoristes, photographes… qui nous amènent à aller au delà du répertoire préétabli. Écoute collective et bienveillance, quand tout cela fusionne…
C’est une sorte d’osmose spirituelle, une vibration particulière que je ne trouve que lorsque nous jouons ensemble.
C’est vraiment pour cela que j’aime la musique avant tout.
Mes compositions, ma musique, pour répondre à ta question plus précisément, ce projet ne sont que prétextes pour tendre à cela. Ce qui explique ce nom si difficile à prononcer et pourtant plein de sens : Our Tribe’s Vibration.
Lorsque je compose ou écrit des textes, c’est davantage une forme d’expression libératoire dans laquelle je peux tout oser avant de trier, ordonner comme un puzzle, pour arriver progressivement à ce qui sera un morceau, une chanson.
Enfin, dans la pratique musicale, c’est le fait de répéter qui apporte petit à petit cette assurance d’avancer à son rythme, avec certes des périodes de latences mais surtout des avancées certaines lorsqu’on s’y tient régulièrement, ainsi que de très réconfortantes périodes de créativité après les doutes.
OL: Avec quel musicien aimerais-tu jouer ?
ND: Je vais répondre au pluriel et en toute modestie mais j’adore ta question car il n’est jamais interdit de rêver : j’aimerais refaire une jam session avec le fantastique saxophoniste James Carter (oui, il a revisité « Je suis métisse et… » D’une force. !!! Je n’oublierai jamais. Véridique). Sinon l’illustre trompettiste Wynton Marsalis. Inévitablement Seun Kuti, Tony Allen. Également Anthony Joseph avec sa voix et sa poésie hors normes. Habib Koité…
OL: Ta couleur préférée
ND: Noir assurément même si ça n’est pas une couleur, il paraît…
OL: Aimerais tu jouer d’un autre instrument, lequel et pourquoi ?
ND: J’aimerais savoir jouer des percussions, toutes sortes de percussions. Pour moi le rythme c’est la base, l’essence même de la musique, c’est le battement de cœur de la vibration, de l’émotion lorsqu’on l’écoute, avant la mélodie et l’harmonie.
OL: Que penses-tu de la musique de nos jours
ND: Je pense qu’avec les réseaux et internet nous avons l’immense chance de pouvoir découvrir des artistes auxquels nous n’aurions pas accès avec les systèmes « classiques » (maison de disque, radio ; télé…). Beaucoup de créativité, d’originalité et talents sont accessibles ainsi et dans tous les styles musicaux, en parallèle d’un système commercial qui est de plus en plus efficace grâce aux moyens mis en place, je le reconnais.
OL: ton coup de cœur du moment
ND: Féfé « Aussi fort » : superbe morceau, prod épurée qui met en avant sa voix, texte avec un refrain imparable évoquant un vécu qui sonne sincère, et un magnifique clip créatif ,simple , sans fond vert, et redoutablement efficace à la fois, qui sublime le titre.
OL: Ton expression Favorite
ND: Ne rien lâcher
Nathalie Durand
The Red Island’s Melody
Biography
Nathalie Durand was born on 8th July 1972 of a Vietnamese and Malagasy Mix mother and french father. She grew up in france in an environment fuelled by her mother solitary piano and melodies of guitars and distant songs of her uncles from the red island.
1990
Her favourite instrument: bass guitar
Debut on stage in Montpellier with a group of mixed music “ Blague a part”
1992
It’s at “The American School of Modern Music” that she forges her experience, alongside jazz bassist Peter Giron who will remain her mentor until today.
1992/2014
More stage presence with a range of eclectic sounds salsa (Yemaya la Banda, Metiswing), sounds from Cameroon ( Sally Nyolo ), Congo ( Borrina & Longo, Ebale SoulNabisso ), West-indies/pop ( Jaade onze, Betty Seymour ), reggae ( Nzela ), pop/rock ( La Guardia; Oaks ), traditional Kabyle music (Djura Djura ), she accompanies artists with bass, percussions and progressively join the chorus.
2014
“Beyond Borders” is the 1st album of her collectif “Our Tribe's Vibration” . On this album she is the lead singer, songwriter and producer with multiple shares and featurings that she cherish.
The album is the starting point of an artistic identity which continues to be inspired by current artists such as Seun Kuti, Tonin Allen, Anthony Joseph, Fatoumata Diawara.
2016
2nd recording album of Our Tribe’s Vibration called “Libertalia” is in the same musical line as the previous album with the collaboration of lyricist Christian Present on one of our track. The release is scheduled for 2017. We are in the process of researching for labels in order to receive professional support for radio and press promotion as well as concert venues.
OL: What do you seek from your music?
ND: What I mainly seek is the sensation of deep concentration that I feel when playing with the artists and musicians who accompany me on stage: Miss Nath on guitar and choirs, Désiré Nkouandou Njopam drum player and choirs, Kevin Lebellec guitar player, Vincent Lindon trumpeter. This increases what I describe as “the joy of being together”. Music unites us and at each concert we invite other artists such as musicians, singers, poets, storytellers, dancers, painters, humorists, photographers to come and share our universe. These collaborations allow us to go beyond the existing repertoire. When collectively attuned the feeling of spiritual osmosis can be felt, a particular vibration that I can feel only when playing together.That’s the reason why I love music first and foremost. To answer your question more precisely, this musical project is only a pretext to reach that spiritual state. The band’s name, “Our Tribe’s Vibration” takes here its full meaning. When I compose or write, it is a form of liberation. I allow myself to jot down whatever goes through my mind before sorting out then assembling things as a puzzle to gradually reach the finish product... a song. In the music field, despite periods of doubts and latency, practice gradually leads to confidence.
OL: Which musician would you like to play with?
ND: With modesty I will say that there are a few of them. I love your question because it allows me to dream. I would love to have a jam session with the fantastic saxophonist James Carter ( yes he has revisited “Je suis metisse et…”, the trumpeter Wynton Marsalis, inevitably Seun Kuti, Tony Allen, Anthony Joseph with his extraordinary voice and poetry, Habib Koité etc…
OL: What’s your favourite colour?
ND: Most certainly black even if it’s not considered a colour.
OL: Would you like to play another instrument, which one and why?
ND: I would love to be able to play all kinds of percussions. Personally, I see rhythm as the basis. It is the very essence of music, the heartbeat of vibration which generates emotion.
OL: What do you think of today’s music?
ND: I think the internet help us discovering artists we wouldn’t have access to otherwise if using older channels such as radio, television, labels...Many talents of any musical style are accessible through these channels, alternative to a commercial system and increasingly effective.
OL: What is your favourite piece of music at the moment?
ND: Fefe, Aussie fort. Superb piece, uncluttered production that highlights his voice. Text with an unstoppable chorus evoking an experience that sound sincere. A wonderful creative clip, simple without any green background and very effective that enhances the title.
OL: Your favourite expression?
ND: Do not let go
Essential Info:
Lien internet: ourtribesvibration.com/
Nathalie Durand Website: ourtribesvibration.com/
Translation by Guilaine A